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MelN
Schüler | Niedersachsen
31.01.2011 um 19:57 Uhr
Hallo,

mir ist aufgefallen, dass es noch gar nichts zum 2. Semesterthema Quebec gibt.
Was habt ihr bisher schon im Unterricht erarbeitet?
Wir haben bereits über die Geschichte gesprochen und einen Song von Lynda Lemay bearbeitet. Falls jemand Interesse hat könnte ich die Ergebnisse hochladen.

Liebe Grüße
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Augenzwinkern
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#117278
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laura!!
Schüler | Niedersachsen
01.02.2011 um 15:49 Uhr
Hallo,

wär echt super wenn du die Sachen zur Geschichte hochladen könntest, haben das zwar auch schon durchgenommen aber ziemlich unverständlich...

Wir haben uns bis jetzt nur mit den traits caractéristiques des Québécois beschäftigt, also mithilfe von zwei Liedern und über die Sprache in Québec.

Soweit ich das aber verstehe ist das gar nicht in den Anforderungen vorgeschrieben, aber wenn irgendwer Interesse hat kann ichs trotzdem hochladen Augenzwinkern.
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#117410
 
MelN
Schüler | Niedersachsen
01.02.2011 um 18:49 Uhr
Le Quebec- Histoire

Wir haben einen kleinen Zeitstrahl als Übersicht gemacht, ich stelle es einfach mal als Liste dar:

< Le Canada: peuplé de groupes d'Indiens et d'Inuits

1534 L'arrivée des blances: Jacques Cartier découvre le Golfe de Saint- Laurent et établit une présence francaise

1608 Colonisation sous l'influence de Samuel Champlain - > fondation de la ville "Quebec"

1760 l'Angleterre fait la conquête du Canada et devient une confédération (1867)
-> dont le Quebec est une province distincte

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Connaissances sur le Québec

Le Québec se trouve en Amérique du Nord, dans le sud est à l'est du Canada, et appartient au Canada. Les langues officielles de Canada sont l'anglaise et le francaise. La lanque officielle du Québec est le francaise. Le Québec a 7,5 millions habitants et la capitale est "Québec". La montagne la plus haute s'appelle le Mont d'Iberville et un fleuve trés connu qui se trouve au Quebec s'appelle Le Saint- Laurent. On paie avec Le dollar canadien. La superficie représente trois fois celle de France. C'était Jacques Cartier qui a découvert le Quebec. Il y a eu un référendum pour décider de l'independance de cette province.

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Premieres nations:
D'abord il y a 25.000 habitants québecois: les Iroquoiens, les Inuits, les Algoquines
- premiers contacts avec Européens -> les francaises les promettent de les soutenir dans le conflit contre les Amérindiens.
- rapport entre les premiers nations et Européens -> le commerce profite, le roi veut faire des autochtones chrétiens, épidémies d'Europe en Québec
- La Huronie est anéantie par les Iroquios en 1650
__________________________________________

Dann haben wir noch was zu dem Lied "Les maudits francais" gemacht, glaube von Lynda Lemay oder so ähnlich? Die Charakteristiken sind nur aus dem Lied herausgearbeitet und das soll also nicht bedeuten, dass das als Fakten gemeint ist, sondern lediglich wie gesagt so im Lied heraussticht.

caracteristiques francaises:
- leur langue est très précise
- aiment : fumer, boire d'alcool (du vin), manger, dîner
- conduissent sans attention
- ils se font la bise pour saluer
- mangent des choses bizarres

caracteristiques québéquoises:
- fiers d'être québéquois parce qu'ils sont devenus indépendants
- aiment la nature
- se moquent des francais




An meinen Vorredner: Wäre sehr nett wenn du deine Sachen auch reinstellen kannst smile
Zuletzt bearbeitet von MelN am 01.02.2011 um 19:55 Uhr
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13
#117480
 
laura!!
Schüler | Niedersachsen
01.02.2011 um 20:11 Uhr
Danke schön für die Geschichte, hat mir echt weitergeholfen smile .

Also... wir hatten die Lieder "Mon Pays" von Gilles Vigneault und "Le coeur de ma vie" von Michael Rivard gehört und damit dann aufgeschrieben:

Les Québécois
- aiment la nature (--> le Saint-Laurent!)
- sont fiers de leur tradition francaise, leur indépendance et leur langue (traditionelle, archaisme; Q. sont polyglottes)
- sont ouverts et accueillants.

Dazu haben wir noch, wens interessiert, "Quebec, mon amour" gelesen (http://www.wolfgangsteveker.de/dossiers/canada.pdf auf Seite 4).

Zur langue haben wir, dass es eine "Revolution tranquille" gab, in dem Gesetze zur Linguistik in Frankreich entstanden, das ganze hieß dann "la Charte de la langue francaise" von 1977, weil die Quebecois Angst hatten, dass französisch verschwindet und englisch vom Großteil in Zukunft gesprochen wird.

Das wars bis jetzt...
1
#117502
 
AnnaFrais
Moderator | Niedersachsen
02.02.2011 um 13:35 Uhr
Hi smile
Wir haben erstmal von unserem Lehrer 12 Blätter über die Entstehungsgeschichte Québecs bekommen, dann noch die Indianergruppen und der Konflikt zwischen England und Frankreich. Letzte Stunde haben wir dann 2 Blätter zu <<La Loi 101>> gekriegt.

Avant la Loi 101, les habitants du Québec avaient le droit d’envoyer leurs enfants dans des écoles publiques françaises ou anglaises, qui, par les vicissitudes de l’histoire, s’étaient organisées sur des bases confessionnelles. En effet, à la naissance de la Confédération canadienne, en 1867, deux grands groupes coexistaient au Québec: les catholiques français et les protestants britanniques. Chacun constitua sa propre école au sein du système scolaire public. Mais, à la fin du XIXe siècle, une communauté fraîchement installée à Montréal brouilla les cartes: les catholiques irlandais. Le compromis, qui leur permit de s’inscrire dans les écoles anglaises, créa un précédent.
Depuis, presque toutes les immigrations, des catholiques polonais aux Italiens, en ont fait autant. Même des francophones, comme les Juifs marocains, ont été envoyés (par les autorités) dans les classes anglaises, pour échapper au catéchisme du système scolaire français. Cet arrangement convenait parfaitement aux Canadiens français, qui ne voulaient pas de francophones non indigènes dans leurs écoles. Et cela a valu tant que leur taux de natalité est resté fort. Mais celui-ci a vite décliné pendant la «révolution tranquille», quand les Québécois français ont commencé à s’affranchir des rigueurs du catholicisme traditionnel. Et, au moment précis où les familles françaises rétrécissaient, l’immigration prenait de l’ampleur, en particulier l’italienne.
Parallèlement, tandis que les écoles anglaises poussaient comme des champignons à Montréal, le mouvement nationaliste devenait une force politique crédible et puissante. Il exigeait que des mesures soient prises pour «corriger» le déséquilibre linguistique et démographique qui se reflétait dans le système scolaire. Un compromis fut tenté, en 1968, avec une loi favorisant l’instruction en français. Mais elle ne satisfaisait pas les nationalistes, qui voulaient que tous les enfants aillent à l’école française.

Deux ans plus tard, le français devint la langue officielle du Québec, mais les tensions continuèrent à croître jusqu’à l’éclatement d’une véritable guerre linguistique, en 1976, lorsque le nouveau Parti québécois (séparatiste) remporta les élections provinciales. L’année suivante, les nationalistes firent voter la Loi 101: un tournant dans le débat linguistique au Québec.


L'issue du référendum de 1980 affaiblissait le pouvoir du Québec de négocier avec Ottawa (gouvernement fédéral). Le premier ministre du Canada, Pierre Elliot Trudeau, convoqua, en juin 1980, les 10 premiers ministres provinciaux pour entamer des négociations constitutionnelles qui limitaient les pouvoirs de l'Assemblée national québécoise en matière d'éducation et de langue par la Loi constitutionnelle de 1982. C'était, en quelque sorte, une espèce de revanche de la part des anglophones du Canada au refus du Québec de signer la charte de Victoria (Charte constitutionnelle canadienne) de 1971 qui élevait le français et l'anglais au même rang (Art. 10) pour neutraliser la Charte de la langue française qui avait fait du français la seule langue de l'administration et de l'enseignement. Ainsi le Québec ne pouvait plus imposer aux citoyens canadiens venus d'autres provinces une langue d'enseignement autre que la leur.
C'est spécialement le paragraphe 23.2 de la Charte canadienne des droits et libertés qui empêchait le Québec de se doter d'une protection efficace contre l'emprise de l'anglais en rétablissant le caractère bilingue de la société québécoise. "Les citoyens canadiens a) dont la première langue apprise et encore comprise est celle de la minorité francophone ou anglophone de la province où ils résident, b) qui ont reçu leur instruction, au niveau primaire, en français ou en anglais au Canada et qui résident dans une province où la langue dans laquelle ils ont reçu cette instruction est celle de la minorité francophone ou anglophone de la province, ont, dans l'un ou l'autre cas, le droit d'y faire instruire leurs enfants, aux niveaux primaire et secondaire, dans cette langue." En imposant un caractère bilingue à la société québécoise tout en sachant très bien que le bilinguisme avait dans le passé avantagé les anglophones aux dépens des francophones, le gouvernement canadien n'a pas seulement court-circuité rétroactivement la loi 101 qui avait stimulé la fierté des Québécois, mais défavorisé la protection de la langue française dans une mer anglophone.

Brisé par la double défaite du référendum et du rapatriement de la Constitution, le gouvernement du Parti québécois demeura impuissant face aux coups qui continuaient de l'assaillir. À deux reprises, il se contenta d'encaisser les coups portés à la Charte de la langue française: d'abord en juillet 1984, lorsque la Cour suprême a invalidé l'article 73 de la loi 101 qui n'accordait l'accès à l'école anglaise qu'aux enfants dont les parents avaient fait leurs études en anglais au Québec; puis en décembre 1984, lorsque la Cour supérieure du Québec a invalidé l'article 58 de la loi 101 interdisant l'affichage dans une autre langue que le français en raison de la liberté d'expression consacrée dans Charte québécoise des droits et libertés de la personne.

Finalement la Cour suprême du Canada a, pour sa part, confirmé en décembre 1988 par la Loi modifiant la Charte de la langue française (loi 17cool que Québec avait le droit d'imposer l'usage du français, mais ne pouvait interdire l'anglais y compris dans le discours commercial. Le Québec ne pouvait donc plus interdire l’anglais, sauf s’il se prévalait de l’article 33 de la Loi constitutionnelle de 1982. Cet article appelé «clause nonobstant» ou «clause dérogatoire» permet de déroger à la Constitution canadienne. Cela signifie que le gouvernement d’une province peut se soustraire à certaines dispositions de la Charte des droits et libertés en invoquant cette clause dérogatoire pour une durée n’excédant pas cinq ans. Le gouvernement Bourassa, cédant à la pression des nationalistes québécois, voulut conserver l’unilinguisme français, mais dut alors recourir à la fameuse clause dérogatoire de la Constitution canadienne.
Il n’est pas surprenant que la loi 178 sur l'unilinguisme français ait été condamnée dans tout le Canada anglais parce que le Québec supprimait alors des libertés individuelles et la liberté d'expression accordée aux anglophones. Un comité des Nations unies a même donné raison aux anglophones à ce sujet tout en précisant que la communauté anglo-québécoise ne pouvait être considérée comme une «minorité» puisqu’elle fait partie de la «majorité canadienne».
La loi 86 ou Loi modifiant la Charte de la langue française a été adoptée le 17 juin 1993. Elle remplaçait la loi 178 (sur l'unilinguisme français) qui, adoptée grâce à la clause dérogatoire de la Charte canadienne des droits et libertés, était devenue caduque. La nouvelle loi 86 illustre le revirement du gouvernement québécois en matière de langue, car elle correspond à une «loi de normalisation».
Toutefois, malgré les lois linguistiques et les succès indéniables du français au Québec, la majorité francophone n'est pas encore au bout de sa peine. Les problèmes liés à la dénatalité et à l'immigration constituent des défis de taille, et ils n'ont rien à voir avec les «Anglais»! Le défi démographique est plus grave que les questions d'ordre économique et constitutionnel. Si la société francophone du Québec refuse d'y faire face, elle aura perdu dans quelques décennies le «caractère distinct» qui a contribué à sa survie au Canada. Comme les droits constitutionnels résident en partie dans le poids démographiques qu'ils représentent au Canada, les francophones risquent de revivre avant longtemps les conflits linguistiques. Lorsque les Québécois commenceront à représenter moins de 20 % de la population canadienne, le rapport de force diminuera encore entre francophones et anglophones (à la faveur de ces derniers), tant au Canada qu'au Québec. Dans le cadre de l'actuelle fédération canadienne, les conflits sont là pour durer et la marmite linguistique risque de renverser au cours des prochaines décennies.
D'après Jacques Leclerc, Histoire du français au Québec, Section 5, Texte modifié: Réorientations et nouvelles stratétgies. De 1982 à nos jours.


En août 2007 le Québec a fêté le 30ème anniversaire de la Charte de la langue française qui est devenu un mythe pour les enfants de la loi 101, d’autant plus qu’ils n’en ont plus aucune connaissance réélle. La Charte est en effet beaucoup moins présente dans les discussions aujourd'hui. Dans son livre « L’embarras des langues » (2007) Jean-Claude Corbeil, ancien directeur de l’Office de la langue française, dresse une vue d’ensemble sur la question linguisitique au Québec en retraçant les origines, la conception et l’évolution de la politique langagière à partir de la Conquête (1760) jusqu’aux gains et points faibles du dispositif actuel. Il démontre que la Charte de la langue française n’est qu’un volet législatif de la politique linguistique et qu’il faut tenir compte des éléments stratégiques pour l'avenir de la langue française au Québec, à savoir la politique d'immigration et d’enseignement du français aux enfants et aux adolescents et l’engagement de chaque citoyen envers la défense et l’illustation de la langue française. « Qu’est-ce qui doit être entrepris pour que la langue française ne recule pas une fois encore devant la pression de la langue anglaise ? Comment, de nouveau, nous convancre tous ensemble que la langue française n’est pas une langue de seconde zone, tout juste utile à communiquer entre membre de la tribu ? » Quel modèle linguistique faut-il proposer aux anglophones, aux allophones et aux immigrants quand ils arrivent au Québec ? Ces questions sont cruciales d’autant plus que le Québec reste une terre d’accueil, mais n’est pas libre d’imposer le français comme langue officielle parce que le gouvernement fédéral définit clairement les limites de la loi 101 qui serait discriminatoire en empêchant les enfants d’apprendre l’anglais et en imposant aux nouveaux arrivants à fréquenter l’école en français.

En vertu de la loi 101, un enfant pouvait s’inscrire à l’école anglaise au Québec seulement si lui ou un de ses parents avait reçu son éducation primaire ou secondaire en anglais au Canada. Comme dans la plupart des pays, par cette mesure de la loi 101, l’accès au système public d’éducation était donné aux nouveaux arrivants dans la langue de la majorité. C’est grâce à ces mesures que sont apparus les fameux « enfants de la loi 101 ». Parmi toutes les mesures de la loi 101, ce sont ces mesures scolaires qui ont eu le plus grand impact sur la force d’attraction du français.
<>
<>Mais la Charte a été modifiée par la Loi constitutionnelle fédérale de 1982. On y a introduit le critère d’une « majorité des études » primaires en anglais pour avoir accès à l’école anglaise. Le gouvernement fédéral s’est ainsi ingéré dans le domaine de l’éducation et a affaibli le coeur de la loi 101. Dorénavant, un individu qui avait suivi la majeure partie de son enseignement en anglais dans une autre province que le Québec allait pouvoir fréquenter l’école anglaise publique au Québec. Il devenait ainsi possible de contourner les mesures scolaires de la loi 101 par un séjour dans une autre province.

L’extrait de l’article La loi 101 de nouveau devant la Cour suprême rédigé par Jean-Claude Corbeil et publié dans le journal Le devoir, samedi 25 et dimanche 26 août 2007, illustre le débat actuel autour de l’eternel conflit linguistique :

En août 2007 « la Cour d'appel du Québec a invalidé la disposition de la Charte de la langue française dont l'objet est de bloquer le subterfuge des parents mécontents de ne pouvoir envoyer leurs enfants à l'école publique de langue anglaise et qui, pour y arriver, inscrivaient d'abord leurs petits en première année dans une école privée de langue anglaise non subventionnée; l'année suivante, ils demandaient ensuite leur admission dans les écoles publiques anglaises en invoquant que cet enseignement constituait pour leurs rejetons la majeure partie de l'enseignement primaire reçu au Canada, conformément à la loi actuelle.

C'était, ni plus, ni moins, pour les parents qui pouvaient s'en permettre le luxe, « acheter » pour leurs enfants le droit de fréquenter l'école anglaise. (...) De plus, Brent Tyler, l'avocat des parents mécontents et l'éternel opposant à la Charte de la langue française, déclarait jeudi dernier, sur les ondes de Radio Canada, que son objectif ultime était le retour au libre choix de la langue d'enseignement accordé aux parents pour leurs enfants, indépendamment de la langue parlée à la maison. Ni plus, ni moins, en somme, que le retour à la loi 63 de 1969. (...)
<>
<>Catastrophe pour le français !
Or, il faut rappeler les conséquences catastrophiques pour la langue française qu'avait eues, les années suivantes, le libre choix de la langue d'enseignement sur la fréquentation des écoles par les enfants francophones et allophones. Les effectifs de l'école de langue française avaient constamment diminué au profit de l'école de langue anglaise.

Des années scolaires 1969-70 à 1973-74, des parents francophones envoyaient leurs enfants à l'école anglaise, peu les premières années, de plus en plus chaque année suivante, jusqu'au frein de la loi 22 en 1974. Cette tendance était plus marquée à Montréal qu'ailleurs au Québec. Chez les allophones, c'était 86,3 % des enfants qui fréquentaient l'école de langue anglaise dans l'ensemble du Québec, soit 90,3 % à Montréal et 51,7 % ailleurs au Québec. L'école française n'accueillait donc qu'une très faible proportion des enfants non francophones, alors que l'école de langue anglaise devenait de plus en plus hétérogène du point de vue de la langue maternelle des enfants puisque 30 % de ses élèves étaient non anglophones, dont le tiers de langue maternelle française.(...)

Dans notre monde qui rapetisse de jour en jour, le multilinguisme individuel, de tout temps un avantage, devient de plus en plus une nécessité. L'amélioration de l'enseignement d'une autre langue que le français est une nécessité pour le Québec et ne doit pas être considérée comme une entrave à la francisation.

Nous en sommes là aujourd'hui, à devoir considérer la langue anglaise comme une ouverture sur le monde et sur une culture, mais sans pour autant risquer de compromettre le statut de la langue française comme langue officielle, langue commune du Québec, langue de travail, du commerce et des affaires, langue d'intégration des immigrants anciens et récents. »
<>
<>Bien que le Québec soit reconnu comme « société distincte » par la constitution, le gouvernement canadien se refuse de reconnaître la « nation québécoise » et d’accorder la primauté à la langue française malgré les efforts des indépendantistes. L’idée d’une nation francophone en Amérique du Nord s’oppose à la réalité de la constitution et d’une confédération officiellement bilingue. Pour que le Québec soit libre d’appliquer la loi 101 sur son territoire, il faudrait rouvrir la Constitution et l’amender. Mais le gouvernement actuel de M. Charest n’est pas prêt à débattre à nouveau des changements constitutionnels.
<>

Dazu dann noch diese 2 Lieder:
Félix Leclerc
La Loi 101, 1988

Oui, je suis bilingue ;
Ce n’est pas à l’école primaire que j’ai appris l’anglais
mais dans les rues d’Ottawa et à l’âge de 15 ans.
C’est une mauvaise partance pour l’enfant anglais ou français,
que de lui inculquer deux langues à l’école primaire.
Que chacun baigne dans sa langue maternelle jusqu’à
l’âge de 15 ans, s’il veut la bien posséder.
Une langue seconde s’apprend en six mois
dans une ville étrangère
quand on a l’âge de 17 ans et le goût de la parler.
C’est faux des bilingues à 8 ans, ce sont des baragouineux.
La langue, c’est comme un instrument de musique,
celui qui les joue tous, les joue mal.
Celui qui n’en joue qu’un seul le joue bien.
Nous avions la Loi 101 comme protection et survie.
Où est-elle rendue ?
La Loi 101 reconnaissait le français
la seule langue officielle au Québec,
comme la langue américaine est reconnue
la seule langue officielle aux États-Unis,
(ce qui ne les empêche pas d’en parler 5).
La Loi 101 criait aux deux Amériques
ce qu’on leur cachait depuis des siècles,
qu’une Nouvelle-France existait à leur porte.
La Loi 101 disait à l’univers que les Québécois
étaient l’un des deux peuples fondateurs du Canada.
La Loi 101 me faisait marcher librement et partout

La Loi 101 disait à l’immigrant
arrivant ici en terre d’accueil,
que le français était la langue du Québec
contrairement à ce que la propagande d’Ottawa
leur avait appris avant leur départ,
que nous étions tous anglais.
Afficher et parler notre langue à l’usine, à l’école,
à la douane, au restaurant, au forum, au magasin, partout,
était une affaire entendue et acceptée par la minorité
anglaise du Québec, qui avait fini par comprendre
qu’enfin décolonisés, nous avions une langue maternelle,
et surtout que nous apportions, (parce que différents)
une richesse incalculable au Canada entier.

Hélas,
il aura fallu que quelques arrivistes,
Canadiens-français de surcroît,
vendent pour un plat de lentilles (de votes)
notre droit d’aînesse en Amérique.
Est-ce que tout serait à recommencer
à cause de quelques magasiniers
qui échangent
trafiquent
vendent
trois siècles d’histoire pour quelques heures de pouvoir ? Jean Arceneaux
Schizophrénie linguistique, 1978

I will not speak French on the school grounds,
I will not speak French on the school grounds.
I will not speak French...
I will not speak French...
I will not speak French...
Hé! Ils sont pas bêtes, ces salauds.
Après mille fois ça commence à pénétrer
Dans n'importe quel esprit.
Ça fait mal ; ça fait honte ;
Puis là, ça fait plus mal.
Ça devient automatique,
Et on speak pas French on the school grounds
Et ni anywhere else non plus.
Jamais avec des étrangers.
On sait jamais qui a l'autorité
De faire écrire ces sacrées lignes
À n'importe quel âge.
Surtout pas avec les enfants.
Faut jamais que eux, ils passent leur temps de recess
À écrire ces sacrées lignes
Faut pas qu'ils aient besoin d'écrire ça
Parce qu'il faut pas qu'ils parlent français du tout.
Ça laisse voir qu'on est rien que des Cadiens.
Don't mind us, we're just poor coonasses.
Basse classe, faut cacher ça.
Faut dépasser ça.
Faut parler anglais.
Faut regarder la télévision en anglais.
Faut écouter la radio en anglais.
Comme de bons américains.
Why not just go ahead and learn English.
Don't fight it. It's much easier anyway.
No bilingual bills, no bilingual publicity.
No danger of internal frontiers.
Enseignez l'anglais aux enfants,
Rendez-les tout le long,
tout le long jusqu'aux discos,
Jusqu'au Million Dollar Man.
On a pas réellement besoin de parler français quand même.
C'est les État-Unis ici,
Land of the free.
On restera toujours des poor coonasses.
Coonass. Non, non. Ça gêne pas.
C'est juste un petit nom.
Ça veut rien dire.
C'est pour s'amuser. Ça gêne pas.
On aime ça. C'est cute.
Ça nous fait rire.
Mais quand on doit rire, c'est en quelle langue qu'on rit ?
Et pour pleurer, c'est en quelle langue qu'on pleure ?
Et pour crier ?
Et chanter ?
Et aimer ?
Et vivre ?
Zuletzt bearbeitet von AnnaFrais am 04.02.2011 um 15:52 Uhr
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21.04.2012 - Deutsch check! (war ganz gut)
24.04.2012 - Französisch check! (hm so lala)
03.05.2012 - Englisch check! (ging eigentlich)
09.05.2012 - Religion check! (das war gut!)
15.05.2012 - Bilologie check! (so viel gelernt, aber die aufgabe nich richtig wahrgenommen, scheiße..)
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